Guerre Vendée 1794, l’histoire a voulu les oublier… Ils reviennent pour la mémoire…

Michel Movet © droits réservés novembre 2009

Durée 22 mn Vf
Un jeune homme muni d’un détecteur de métaux trouve dans un champs une pièce de un sol (un sou) datant de la révolution française.
Cette pièce va être le point de départ d’une plongée dans le temps, en pleine guerre de Vendée, en 1794.

Scénario et réalisation Michel Movet

Chef opérateur Francoise Noyon-Kirsch
Chef décorateur Carol Styczen
Montage Raphael Nominé
Musique original et déposée de Michel Prezman
1er assistant Réalisateur Christophe Chaussebourg

Casting : Maurice Bray, Dominique Bourniche, Emilie Dupuy, Florence Dagoreau, Julie Carrière, Jacques Simon, Angela Rimbaud, Michel Movet, Joel Joseph Barbouth, Denis Mathion, Michel Trusch, Flo Bretecher, Fabrice Lagache

Making of Jean Louis Raffenaud

Le sou – Making of

Michel Movet © droits réservés novembre 2009

La guerre de Vendée — ou les guerres de Vendée — est une guerre civile qui opposa dans l’Ouest de la France les républicains (surnommés les « bleus ») aux royalistes (les « blancs ») pendant la Révolution française entre 1793 et 1796, avec d’ultimes sursauts en 1799, 1815 et 1832.

Elle fut étroitement liée à la Chouannerie, qui se déroula sur la rive droite de la Loire, au nord, tandis que le soulèvement vendéen eut lieu au sud, sur la rive gauche. L’ensemble de ces deux conflits est parfois désigné par le nom de « guerres de l’Ouest ».

Comme partout en France, la Vendée connait des manifestations paysannes au début de la Révolution française, qui est initialement bien accueillie. Si en 1791 la Constitution civile du clergé provoque de forts mécontentements, c’est en réaction à la levée en masse, en mars 1793, que la rébellion vendéenne se déclenche, dans un premier temps comme une jacquerie paysanne classique, avant de prendre la forme d’un mouvement contre-révolutionnaire.

Alors qu’ailleurs en France les révoltes contre la levée en masse sont réprimées, un territoire insurgé, appelé la « Vendée militaire » par les historiens, se forme au sud de la Loire-Inférieure (Bretagne), au sud-ouest du Maine-et-Loire (Anjou), au nord de la Vendée et au nord-ouest des Deux-Sèvres (Poitou). Progressivement désignés par le nom de « Vendéens », les insurgés établissent en avril une « Armée catholique et royale » qui remporte une succession de victoires au printemps et à l’été 1793. Les villes de Fontenay-le-Comte, Thouars, Saumur et Angers sont brièvement envahies, en revanche les Vendéens échouent devant Nantes.

À l’automne, l’arrivée en renfort de l’Armée de Mayence redonne l’avantage au camp républicain, qui s’empare en octobre de Cholet, la plus importante ville contrôlée par les Vendéens. Après cette défaite, le gros des forces vendéennes traverse la Loire et se porte jusqu’en Normandie dans une tentative désespérée de prendre un port pour obtenir l’aide des Britanniques et des émigrés. Repoussée à Granville, l’armée vendéenne est finalement détruite en décembre au Mans et à Savenay.

De l’hiver 1793 au printemps 1794, en pleine période de la Terreur, une violente répression est mise en place par les forces républicaines. Dans les villes, et en particulier à Nantes, environ 15 000 personnes sont fusillées, noyées ou guillotinées sur ordre des représentants en mission et des commissions militaires révolutionnaires, tandis que dans les campagnes environ 20 000 à 50 000 civils sont massacrés par les colonnes infernales, qui incendient au passage nombre de bourgs et de villages.